Eppur Si Muove d’Oliver Ratsi aux Usines Babcock cette nouvelle oeuvre in situ prend place sur ce site industriel historique.
Artiste : Olivier Ratsi
A l’appel de Quai 36, l’installation Eppur si Muove d’Olivier Ratis est présenté dans le cadre de la préfiguration de La Fabrique des Cultures sur le site des anciennes usines Babcock dans la ville de La Courneuve.
Les Usines Babcock : de l’industrie au street art
Construite à la fin du 19e siècle, les usines destinées à la fabrication de chaudière industrielle ont connu 60 ans d’expansion avant de décliner progressivement avec la désindustrialisation jusqu’à ce qu’un collectif d’artistes urbain découvre la cathédrale industrielle.
Depuis 2020, à l’initiatvie de 3 graffeur; Zkor, Sto et Namaste un collectif de street artist “La Babockerie” font de l’usine un immense musée libre et clandestin en apposant leur art sur les murs. Plus de 130 artistes participeront à cette aventure en venant peindre librement, en réalisant des sculptures ou encore en réalisant des performances.
Eppur Si Muove, une oeuvre inédite
Installée en octobre 2022 et visible jusqu’en novembre 2023, cette oeuvre lumineuse monumentale semi-pérenne nommée Eppur si muove s’inspire de l’expression attribuée selon la légende à Galilée, « Eppur si muove ! », en français « Et pourtant elle tourne ! » qui aurait marmonné cette phrase en 1633 après avoir été forcé devant l’Inquisition d’abjurer sa théorie selon laquelle la Terre qui tourne autour du Soleil.
Dans son mouvement, cette installation s’inspire de la trajectoire du mouvement de la Terre dans l’espace. En prenant comme référent non pas le soleil mais la voie lactée. L’œuvre prend la forme d’une hélice qui se déploie dans l’espace monumental de la friche, entrant en résonance avec son architecture imposante.
Cette forme fait également écho aux cylindres des anciennes chaudières, son mouvement évoque celui des machines et la couleur rouge nous rappelle la chaleur dégagée par les activités de forge, chaudronnerie et fonderie et par le travail ouvrier.
Elle est composée d’une soixantaine de tubes lumineux, déployés à l’échelle macroscopique.
Durée d’exploitation : 1 an
Oeuvre récentes d’Olivier Ratsi :
La chute d’Icare – Galerie Bigaignon
Crédits :
Concept Design: Olivier Ratsi
Production/ Curration : Quai 36
Production executive : Crossed Lab / Julien Taib
Régisseur Technique : Alexis Hoffschir
Chargé.e de production : Sani Marcovici – Orane Nony
Metal Craftsman: Atelier Yuman – Petiteligne
Support technique : Jean-Baptiste Guedon, Victorien Pangaud, Élise Lefebvre, , Alexandre Serty, Camille Douchet.
Crédits Photographiques : Nicolas Blsca
